dimanche 13 juillet 2008

review Mass Effect


Eh oui mieux vaut tard que jamais, je suis enfin venu à bout de Mass Effect ! Pas que le dernier titre de Bioware soit particulièrement long mais je voulais le finir en ayant vu le maximum de l’univers.

Bref reprenons depuis le début, vous incarnez le commandant Sherpard. En tant que RPG vous devez d’abord choisir les caractéristiques de votre perso. Sexe, apparence, passé de votre personnage, la classe. Bon après une bonne demi-heure à m’acharner pour faire un perso ressemblant à quelque chose je laisse tombé et choisi la version par défaut. Je me retrouve donc avec un sosie de Matthew Fox (aka Sheppard dans la série Lost, vive l’originalité).

Matthew débarque donc en l’an 2183 et c’est le gros bordel. L’humanité peut désormais se déplacer à la vitesse de la lumière et a ainsi pu découvrir plusieurs races extraterrestres. On commence le jeu dans la citadelle, sorte d’ambassade intergalactique ou siège toutes les espèces non hostiles (encore heureux). Vous vous retrouvez rapidement promu en agent secret ou « spectre » afin de régler les problèmes les plus dangereux de la galaxie et de surveiller un de vos collègues agissant de manière peu recommandable. Sans spoiler en gros vous aurez à sauver la galaxie.

Pour mener à bien vos missions, vous disposez d’un vaisseau, d’un véhicule tout terrain et la possibilité de choisir deux coéquipiers parmi les 7 qui seront disponibles à la fin du jeu. La carte galactique présente au sein du vaisseau permet de se déplacer en toute simplicité. Les objectifs sont clairement définis dans le menu du jeu, pas besoin de se prendre la tête si on veut tracer et finir la trame principale.

A côté de ça viennent se greffer des quêtes annexes venant compléter l’histoire ou pas … En effet un des gros défauts du jeu est de tomber dans la routine avec des missions peut variées. Exemple, sauver un groupe de scientifiques. On largue notre véhicule tout terrain après avoir trouvé la bonne planète grâce à la carte. A coup de canon plasma de notre tank on défonce toutes les forces hostiles. Op on débarque dans le complexe scientifique deux trois coup de snipe, quelques pouvoirs biotiques pour se la péter (coup de cœur pour le combo lévitation / déchirement). Les phases en véhicules n’apportent pas grand-chose et pour les séquences de shoot ben c’est un peu toujours pareil. Autre défaut les temps de chargements des textures. Bon ce n’est pas grand-chose mais pour un jeu de ce calibre ça fait un peu tâche de se taper des débuts de cinématiques ou d’arriver dans un monde et ne pas avoir de textures détaillées pendant les 5 premières secondes.

Mais même si ça devient rapidement répétitif on prend plaisir à améliorer son perso, amasser une tonne d’équipement et d’optimisation pour nos armes. L’univers est immense avec un background et une histoire bien solide, chaque système solaire peut être exploré et la navigation à l’aide de la carte est tout simplement magnifique. L’intrigue principale est digne d’un roman de SF et le dénouement final a presque failli me faire pleurer.

Ah oui il s’agit d’une trilogie… vivement les annonces des prochains épisodes (pendant l’E3 de la semaine prochaine !?!). Arf l’attente va être longue.

Point fort : La bande son, le design des différentes espèces, la cohérence de l’univers, l’histoire, les scènes de sexe avec des aliens, le bar, la fin.

Point faible : Les quêtes annexes qui deviennent vite sans intérêt au bout de la 5eme. Je les ai quasi toutes faites mais bon faut avoir le courage… Les scènes de sexe pas assez explicites, l’affichage des textures. La démarche un peu coincée de Matthew.

Pour info il parait que l’extension Bring Down The Sky disponible en download payant sur le Xbox Live ne vaut pas le coup. Je préfère rester sur mes bonnes impressions et attendre le deuxième ep. Pour les joueurs PC cette extension est fournit gratuitement.

Aucun commentaire: